Au milieu des années 50, la lutte est rude entre les stations balnéaires de la côte méditerranéenne pour attirer les touristes. Le sport est un des vecteurs de cette publicité et Narbonne-Plage tente sa promotion à travers le sport automobile. Après deux Grands Prix courus en 1954 et 1956, l’évolution des compétitions sonnera le glas des COURSES sur les boulevards de front de mer.
Jean-Marc Teissedre
Comment animer une station balnéaire dans une région surtout connue par son vent violent et ses nuages de moustiques ? Car c’est la réputation dont jouissent les plages languedociennes durant la première moitié des années 50. Certes le ciel est souvent bleu, certes il peut y faire très chaud mais les personnalités régionales sont à la recherche de « coups » pour attirer un large public. Les équipes cyclistes sont ainsi invitées à venir en finir avec l’hiver. Louison Bobet, Raphaël Géminiani ou André Darrigade sont d’excellents ambassadeurs, mais en pleine saison ils ont autre chose à faire que promouvoir cinq kilomètres de plage. En revanche, le sport automobile ne demande pas mieux que de faire une tournée en ces lieux pour peu, qu’en espèces ou en nature, des primes de départ ou d’arrivée soient prévues. En pleine expansion depuis la fin du second conflit mondial, le monde de la course va ainsi des Sables d’Olonne à Nice en passant par Caen, Orléans, et bien d’autres circuits que l’on qualifierait aujourd’hui d’éphémères. Narbonne-Plage en fait partie…
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