Si les F1 des années 1970 avaient la vedette au GP de Monaco Historique, d’autres montures plus anciennes ont proposé un spectacle tout aussi éblouissant.
Michael Lyons a fait forte impression au Grand Prix de Monaco Historique 2021 avec ses 3 victoires dans les séries consacrées aux F1 des années 1960 et 1970, mais le Britannique a peut-être pu suivre de nombreuses autres épreuves aussi prestigieuses.
L’événement historique monégasque accueillait 7 plateaux. Si la plupart étaient réservés aux monoplaces de Grand Prix, les voitures de sport étaient également à l’honneur. La Série A était ainsi constituée des voitures de Grand Prix d’avant-guerre. Les montures tricolores y ont brillé en terminant aux deux premières places. La Talbot-Lago T150C de 1939 aux mains de Christian Traber a profité d’un souci mécanique sur la Frazer Nash de 1935 du Britannique Patrick Blakeney-Edwards pour remporter la victoire. Le Suisse a devancé de près d’une demi-minute la Bugatti 35B de l’Autrichien Niklas Halusa.
Maserati à l’honneur
Guillermo Fierro-Eleta a mis ses Maserati à l’honneur en remportant pas moins de deux séries. L’entrepreneur espagnol de 60 ans pilotait notamment la 250 F de Maria Teresa de Filippis, la première femme à avoir été engagée en F1, dans la Série B réservée aux F1 et F2 d’avant 1961.
Son succès en Série C a eu encore plus de saveur puisque la grille de départ comptait une quinzaine de participants, le double de la Série B. Étant cette fois-ci au volant d’une 300S pour la série consacrée aux voitures de sport à moteur avant construites entre 1952 et 1957, l’Hispanique a notamment profité d’une erreur de son rival David Hart. Le Britannique était parvenu à placer sa 300 S en tête de la course avant de partir à la faute à La Rascasse. Ce sont finalement les Jaguar Type D et Type C de Niklas Halusa et Nicolas Bert qui ont complété le podium.
Les Lotus en formation
La Série D consacrée aux F1 de 1,5l de cylindrée construites entre 1961 et 1965 a été dominée par les Lotus. Quatre exemplaires ont terminé aux premières places sur un plateau limité à 7 concurrents. Parti en pole, Mark Shaw a fait honneur à la Lotus 21 de Jim Clark en conservant son avantage pour décrocher les lauriers. Le Britannique a précédé d’une douzaine de secondes son compatriote Nyck Taylor, engagé sur une Lotus 18. La Lotus 24 du Suisse Philippe Buhofer a complété le podium devant un modèle identique piloté par l’Australien Stephan Jobstl. Le Français Philippe Bonny a été « le meilleur des autres » en plaçant sa Brabham BT2 – Ford au 5e rang.